Hansan
: la bataille du dragon
Kim Han-min (2022)
Cinq
ans avant la bataille navale
de Myeongnyang (qu’on
peut voir dans le premier film,
"The admiral : roaring
currents", souvenez-vous),
Wakisaka Yasuharu débarque
en Corée pour faire la
nique à l’amiral
Yi qui effraie l’ennemi
grâce à ses bateaux
tortues et mène une guerre
vertueuse pour repousser l’habituel
envahisseur nippon.
Wakisaka commettra l’erreur
habituelle de tous les officiers
de toutes les guerres dans tous
les pays depuis la nuit des
temps : il sous estimera son
adversaire, en l’occurrence
Yi Sun-sin qui n’est plus
joué par l’ineffable
Choi Min-sik, mais par le tout
de même indicible Park
Hae-il qui porte sur son visage
une absence totale d’expression
pendant 2 heures, ce qui ne
le rend d’ailleurs pas
très sympathique.
Pendant la première heure,
selon les conventions, moult
personnages historiques (dont
le nom apparaît à
l’écran) citent
des lieux que tu ne connais
pas et des noms que tu ne connais
pas, mais portent toujours de
super chapeaux, afin d’établir
le contexte, celui de la guerre
d'Imjin qui mènera à
la bataille de l'île Hansan
qui sera la deuxième
heure du film.
A ce moment-là, des dizaines
de navires manoeuvrent, se poursuivent,
se tirent dessus et s’entrechoquent,
avec une musique grandiloquente,
mais sans la variété
et l’originalité
du film précédent.
Yi et sa formation "aile
de grue".