"Mwandishi" fut le
premier album de la série
des disques fusion-jazz-funk
expérimentaux d’Hancock.
C’est celui que je préfère
car bien plus intimiste que
les deux autres ("Crossings"
et "Sextant") avec
un usage de cuivres plus intensif
dans une ambiance plutot vaporeuse,
cosmique, disait-on en ces temps
reculés.
Très influencé
par Miles Davis dont il fut
le compagnon quelques temps,
Hancock, devant son piano électrique
et accompagné par des
musiciens talentueux (Maupin,
Priester, Henderson, les souffleurs),
propose trois titres plutôt
introvertis qui flottent de
belle façon et assez
longtemps pour faire leur effet
(le plus court fait ses 10 minutes)
dans un mouvement à peine
perceptible, brumeux et avec
une atmosphère plutôt
nébuleuse mais prenante.
Bref, ce serait presque le top
du genre s’il n’y
avait pas déjà
quelques albums de Miles Davis
de la même époque...