Golden
Fangs
Take
Two Stones
(2024)
"Take
two stones", c’est
déconneur souvent, tribal
même, barré sûrement.
Golden Fangs, ce sont deux gars
de par chez nous, enfin, un
peu plus loin, ils s‘appellent
même Olivier et Julien,
comme toi et moi... ou peut-être
pas.
De leur musique, si on veut
la situer, même si cela
est guère possible, on
pourrait dire qu'elle va vers
des trucs indus comme un Nine
Inch Nails surexcité,
un punk burné, ou quelque
chose de l’electro-noise,
même si cette appelation
à la con ne veut pas
dire grand chose... ou n'existe
pas en fait.
"Take two stones",
c'est donc une musique un peu...
disons... débridée,
hyper produite aussi, avec des
sons divers, guitares électrifiées,
percussions électroniques,
des chiées d’autres
trucs sûrement, et des
vocaux... euh... furieux. Le
tout restant parfois pas très
loin d’un terrain connu,
souvent partant ailleurs, et
en voilà une idée
qu'elle est bonne !
Golden Fangs, c’est pas
toujours fastoche, tu l'as pigé,
toi qui lit mes chroniques en
entier, merci. C'est agressif
quelques fois, mais toujours
original et loin des sentiers
plus que rebattus ça
possède une réelle
personnalité.
Bref, maintenant, je vais arrêter,
j'ai plein d'autres trucs à
faire et je conclurai en citant
un connaisseur de ce duo que
je rencontrai tantôt au
coin de la rue alors que je
promenais mon chien, permets
que je le cite pour terminer
de belle façon cette
sympathique chronique :
Take Two Stones est pour
qui est sensible à ces
douces mélodies qu’on
pourrait spoiler comme naviguant
dans des eaux acérées,
froides et chantées où
les synthétiseurs et
les guitares crissent sur des
rythmiques tribales et syncopées...