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Dringgol?

Gnidrolog
Lady Lake (1972)

 


Voici aujourd'hui, cher lecteur progueux, dans la belle série tout-doit-être-chroniqué-du-rock-progressif-des-années-70-les-plus-belles-selon-Tony-Banks un disque de Gnidrolog.

Tu vas me dire de suite : c'est quoi ce nom à la noix ?

Eh bien, c’est pas banal, certes, il se serait appelé Jethro Tull ou Genesis, on aurait pas dit, mais, là, renseignons-nous en consultant tout de suite "Le rock progressif de A à Z".

On y apprend que Gnidrolog est un anagramme du nom des deux frères qui créèrent ce groupe, c’est à dire les Goldring, même qu'ils auraient pu aussi bien s‘appeler Roldging ou Dringgol ou encore Grodling ou... d'autres encore.

Gnidrolog, c’est bien du prog, on s’est pas gouré. Soit quelque part entre un peu tout ce qui se faisait alors, sans réelle identité.

D’abord du chanteur
y’aurait à redire ou plutôt non. Disons pour faire simple qu'il est nul, Ensuite le point fort du disque est la présence de cuivres : saxo, hautbois, flûte qui distillent quelques interventions assez plaisantes. Ce sont Nigel Pegrum et John Earle qui s'y collent et dont je n’ai rien à dire : ils me sont inconnus.

Et ce "Lady lake" fut le dernier disque du groupe où il y avait quelques idées intéressantes au niveau des cuivres mais, bon, les vocaux tuent pas mal le projet et en plus vu le nom du groupe il eut été impossible que les gars changeassent de chanteur, ce qui me parait, ma foi, une belle conclusion conjugaisonnante, bonsoir!