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CHRONiQUES MUSiCALES

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C'est pas lui

Jean Giono
Le Moulin de Pologne (1951)


Perso, j'aime beaucoup Giono surtout quand il est Giono. Et quand il est pas Giono, j'aime pas.

Et ici Giono est quelqu'un d'autre. On croirait même comme lire du... Balzac ! Ouais, le gars qui écrivait la nuit à grand renfort de café des chiées de pages et de pages de descriptions qui à la lecture peuvent te rendre insomniaque. Et fini le café !

Et moi, j'aime pas Balzac, surtout quand il fait du Balzac. D'ailleurs il ne fit que ça durant sa vie littéraire bien fournie au fil de nombreux, très nombreux romans plus chiants les uns que les autres.

"Le moulin de Pologne" ne se passe pas en Pologne mais bien sûr dans le pays cher à Giono, soit quelque part dans les Alpes de Haute Provence, ce beau lieu sauvage où poussent l'olivier, l'acanthe molle, le thym, l'aconit anthore, le genévrier commun, l'ail des champs, le bifona rayonnant, le buis et même le pénitent des Mées...

Bref, ce bouquin est l'histoire tristounette d'une famille maudite comme dans toutes les histoires de familles... euh... maudites. Et dans une riche propriété dont on ne sait pas d'où elle tient son nom, se déroule au fil du temps l'histoire bien triste d'une famille où on meurt beaucoup bien sûr car c'est une histoire... ouais, t'as raison... tragique.

Et tout du long Giono se penche volontiers sur la psychologie de personnages peu engageants et disons-le : sans grand intérêt.

Et même si le style est là, bien sûr, j'avoue m'être particulièrement ennuyé alors que je suis régalé à la lecture de "Regain" dont nous avons fait l'autre fois une chronique ici même sur effet larsen, le site qui aime Giono quand il est Giono.