Ghost
killer
Kensuke Sonomura (2024)
Un tueur à gages se fait
flinguer. La douille coupable
roule à droite et à
gauche et se retrouve bientôt
en vadrouille, notamment parce
que tout un chacun traîne
des pieds en l’approchant.
Fumika (c’est l’ineffable
Akari Takaishi) est une étudiante
qui fait des boulots de merde
entourée de business
men enivrés et a un rencard
avec un abruti rondelet au terme
duquel elle tombe littéralement
sur la douille promeneuse.
Dès lors, elle est hantée
par le tueur à gages.
D’abord réticente
et peureuse, elle comprendra
bientôt qu’elle
peut fusionner avec lui afin
de bastonner à qui mieux
mieux, ce qui est fort utile
lorsqu’il est nécessaire
de bastonner à qui mieux
mieux.
"Ghost killer" est
l’œuvre de Sakamoto
(qui fit les "Baby assassins",
souvenez-vous, avec la même
Akira Takaishi) réalisée
par Sonomura, coordinateur des
cascades et action director
sur les films du Sakamoto susdit.
Masanori Mimoto, cascadeur à
ses heures, y est le tueur à
gages dont les combats sont
l’intérêt
premier de ce film créé
par des gars, comme tu l’as
compris, qui aiment la bagarre.
Ainsi le sommet de "Ghost
killer" est le combat final
de 7 minutes. Le reste est couci-couça,
sans doute un peu long à
commencer, avec un duo de types
résolus et inexpressifs
qui auraient pu être davantage
traité, et qui entourent
une fille qui crie.
Deux
types résolus et inexpressifs
entourent une fille qui crie.