De
Brassens, tout a été
écrit. De l’importance
non négligeable de la
musique, des textes travaillés
jusqu'à la perfection,
de l’intemporalité
de l’oeuvre dûe
sans doute à la synthèse
réussie entre musiques
et paroles et à la sobriété
de l’interprétation
hors des modes sur fond de petites
histoires attachantes et presque
toujours positives.
Qu’écrire de plus
? Cette vieillerie sortie dans
les années 50 dont je
ne connais que l'antique version
vinyle sans titre a au dos l'appelation
"Georges Brassens interprète
ses denières chansons"
puis est devenue plus tard "Le
Vent" du nom de la première
chanson.
On y trouve des textes de poètes
mis en musique :
ce sont "Ballade Des Dames
Du Temps Jadis" de Villon,
"Comme Hier" et "La
Marine" de Paul Fort, plus
"Il N’y A Pas D’amour
Heureux" d’Aragon
(Brassens ne reprenant pas la
dernière strophe, c’est
tant mieux). A signaler aussi
que la musique de ce dernier
poème fut reprise après
pour l’adaptation de "La
Prière" de Jammes.
Le reste est de qualité
aussi avec entre autres la brave
Margot qui dégrafait
son corsage pour donner la gougoutte
à son chat, les amoureux
des banc publics qui se disent
des "Je t'aime" pathétiques
avec des petites gueules bien
sympathiques ou la cane de Jeanne
morte d'avoir fait du moins
on le présume un rhume
mauvais.
Encore merci Monsieur Brassens.