Ce
9e Brassens est en fait le 11e
pour cause de réédition,
et il date de la même
année qu' "Aftermath"
des Stones que je trouve inférieur
à ce Brassens-ci.
Bien sûr, on y trouve
le passionnant "Supplique..."
où le titre explique
tout et le superbe "La
Non-Demande En Mariage"
qui explique aussi et j’aime
beaucoup le thème musical
et l’archet de Pierre
Nicolas que Brassens appelait
"Poulidor".
J'aime moins "Les quatre
bacheliers", "Le fantôme",
"Concurrence déloyale"
et "Le moyenâgeux"
mais n'oublions pas l'excellent
"La fessée"
plein d'humour, "Le pluriel"
qui ne vaut rien à l'homme
et sitôt qu'on est plus
de quatre, on est une bande
de cons (perso, je dirai plutôt
deux) et puis terminons avec
"Le Bulletin de santé"
(il est hanté, le rut
! le rut !), les déboires
du grand chêne et "L’épave"
où nous vivons un temps
bien singulier... comme celui
d'aujourd'hui d'ailleurs.
Bref, c'est un autre Brassens
presque inoxydable.