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L'île déserte

Georges Brassens
Georges Brassens N° 9 (1962)

 

Dans la série des-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte voici aujourd'hui un album de Brassens sorti à l'époque sans titre, comme toujours (enfin, presque), les textes sont particulièrement travaillés, superlatifs, bien sentis, positifs ou plein d’humour.

Ca commence fort avec "Les trompettes", une des plus belles chansons de Brassens (s’il faut en trouver), mélodie de qualité et humour autour du thème des gazettes où les folliculaires aimeraient qu'il mette à jour tous ses "petits secrets".

On trouve quelques autres chansons toutes excellentes avec des musiques très réussies qui parlent de l’amour passé, présent, des femmes qu’on n’a pas connues, des gens simples et chaleureux et bien sûr de la guerre dont il avoue préférer celle de 14-18, longue et massacrante.

Il y a aussi la mise en musique (comme Brassens le fit souvent) d’un poème. Ici il s’agit d’un texte de Corneille auquel une fin amusante a été rajoutée par Tristan Bernard, un gars plein d‘humour qui disait que la mort, c'est la fin d'un monologue.

Ce disque, sommet intemporel de la chanson française, est sorti la même année qu'une flopée de disques yéyé dont il ne reste pas grand chose.

Ceux que je préfère... enfin, tous :



1. Les Trompettes De La Renommée
2. Jeanne
3. Je Rejoindrai Ma Belle
4. Marquise
5. Les Amours D'antan
6. La Marguerite
7. L'assassinat
8. Si Le Bon Dieu L'avait Voulu
9. La guerre de 14-18