Dans
la série des-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte
voici aujourd'hui un album de
Brassens sorti à l'époque
sans titre, comme toujours (enfin,
presque), les textes sont particulièrement
travaillés, superlatifs,
bien sentis, positifs ou plein
d’humour.
Ca commence fort avec "Les
trompettes", une des plus
belles chansons de Brassens
(s’il faut en trouver),
mélodie de qualité
et humour autour du thème
des gazettes où les folliculaires
aimeraient qu'il mette à
jour tous ses "petits secrets".
On trouve quelques autres chansons
toutes excellentes avec des
musiques très réussies
qui parlent de l’amour
passé, présent,
des femmes qu’on n’a
pas connues, des gens simples
et chaleureux et bien sûr
de la guerre dont il avoue préférer
celle de 14-18, longue et massacrante.
Il y a aussi la mise en musique
(comme Brassens le fit souvent)
d’un poème. Ici
il s’agit d’un texte
de Corneille auquel une fin
amusante a été
rajoutée par Tristan
Bernard, un gars plein d‘humour
qui disait que la mort, c'est
la fin d'un monologue.
Ce disque, sommet intemporel
de la chanson française,
est sorti la même année
qu'une flopée de disques
yéyé dont il ne
reste pas grand chose.
Ceux que je préfère...
enfin, tous :
1. Les Trompettes De La
Renommée
2. Jeanne
3. Je Rejoindrai Ma Belle
4. Marquise
5. Les Amours D'antan
6. La Marguerite
7. L'assassinat
8. Si Le Bon Dieu L'avait Voulu
9. La guerre de 14-18