Genesis
: l'éternelle révélation
Abécé
(2007)
Un
certain Abécé (dont
je ne connais pas le vrai nom)
proposait, il y a des plombes,
un bouquin sur Genesis.
Fut-ce bien raisonnable ?
Oui bien sûr, me réponds-je.
Car
enfin que deviendrait l'humanité
entière sans un truc sur
ce génial groupe ?
Eh bien, je te le dis tout net
: pas grand chose !
Et comme avant celui-ci il y a
eu pléthore de livres sur
des artistes sûrement moins
passionnants que Genesis, alors
ce bouquin s'imposait largement.
En
plus, ça s'appelle "L'éternelle
révélation".
Tu te rends compte ?
Voilà un groupe qui a commencé
guère après l'invention
du Teppaz et avait en 2007 toujours
quelque chose à révéler.
Et, du fait que cette révélation
est éternelle, du coup,
tu auras peut-être d'ici
quelques temps, "L'éternelle
révélation, tome
2". Chouette alors ! De quoi
en ces temps difficiles, rendre
heureux plein de gens et pas seulement
les fans. Et c'est peut-être
pour ça les trois gars
sur la très jolie couverture
sont contents. Merci les gars
!
"L'éternelle
révélation",
c'est sûrement aussi un
clin d'oeil de l'auteur à
la première oeuvre de Genesis
dont tout un chacun se souvient
encore et qui a marqué
l'histoire de la musique d'une
empreinte indélébile.
Ceci tendant à montrer
que l'auteur en connaît
un rayon. De quoi attirer le dernier
hésitant.
En
outre, ce bouquin est sorti presque
en même temps que ce grand
événement qui a
empli d'allégresse des
populations entières dans
des stades en transe et même
ailleurs. Fut-ce l'Euro ? Etait-ce
le come-back des trois ex-blondinets
? Tu n'y es pas du tout. Il s'agissait
en fait du retour de Genesis sur
scène qui a créé
un élan d'enthousiasme
sans pareil sur la planète
depuis au moins "Age tendre
et tête de bois, la tournée
des idoles."
Et
qu'y trouve-t-on ?
En
fait je n'en sais rien car je
ne l'ai pas acheté. Du
coup, je n'ai pas lu cette éternelle
révélation. Crois
bien que j'en suis désolé.
J'en ai simplement entendu parler
dans une revue de prog dont j'aimerais
bien faire un brin de pub mais
j'ai oublié son nom, c'est
con.
Tu
vas me dire : pourquoi
parler de ce bouquin alors ? Eh
bien, à cause du titre
très alléchant bien
sûr, de l'extraordinaire
qualité esthétique
de la couverture aussi, de l'originalité
du projet, de l'idolâtrie
justifiée qui entoure ce
groupe génial dont on parlera
sans doute encore dans cent ans
alors qu'on aura sûrement
définitivement oublié
Mozart.
Alors,
même si tu crois tout savoir
de Genesis, toi, le fan de bon
goût, cours vite acheter
ce document qui doit figurer en
bonne place dans ta bibliothèque
entre "Bougez pas on revient
!" des Beach Boys et "Ça
existe encore les Rolling Stones
?" de Brian Jones.
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