Dans
Frost* (ne pas oublier l'astérisque)
il y a John Mitchell, un musico
que tous les progueux de France,
de Navarre et d'ailleurs, ont
entendu chez le fougueux et pétillant
Arena (qui signifie en vieux forézien
: ceux qui
rayent le parquet avec leurs dents).
Il y a en outre d'autres gars
que je n'ai pas le plaisir de
connaitre et pourtant j’écoute
plein de musiques prog et vais
à moult concerts... de
prog !
Du
coup, tu vas affirmer tout de
go, sans réfléchir,
comme emporté par un enthousiasme
progueusement injustifié,
je te cite :
« Frost*, c'est donc du
prog avec la super suite de plus
de 15 minutes, la ballade sympathique
un peu sucrée et les rappels
de quelques pontes du genre d'avant
l'invention du disco. Ouais !
»
Eh bien, t'as raison...
Et
en moins de temps qu’il
en faut pour l'écrire,
les tâcherons de chez Frost*
passent tout en revue :
tempos à foison, breaks...
à foison, aussi. Avec une
hyper-production et les claviers
? Tu en as de longs (très
longs) passages avec solos of
course et des solos de guitare,
je te dis pas !
Ou plutôt, je vais te dire
! Eh bien, cette lourdingue oeuvrette
de Frost*, c'est le genre de truc
très glacé, virtuose
pour que dalle et juste bon à
amener comme une légère
érection à un vieux
progueux.