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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Pour vieux
progueux

Frost*
Life In The Wires (2024)


Dans Frost* (ne pas oublier l'astérisque) il y a John Mitchell, un musico que tous les progueux de France, de Navarre et d'ailleurs, ont entendu chez le fougueux et pétillant Arena (qui signifie en vieux forézien : ceux qui rayent le parquet avec leurs dents). Il y a en outre d'autres gars que je n'ai pas le plaisir de connaitre et pourtant j’écoute plein de musiques prog et vais à moult concerts... de prog !

Du coup, tu vas affirmer tout de go, sans réfléchir, comme emporté par un enthousiasme progueusement injustifié, je te cite : « Frost*, c'est donc du prog avec la super suite de plus de 15 minutes, la ballade sympathique un peu sucrée et les rappels de quelques pontes du genre d'avant l'invention du disco. Ouais ! »

Eh bien, t'as raison...

Et en moins de temps qu’il en faut pour l'écrire, les tâcherons de chez Frost* passent tout en revue : tempos à foison, breaks... à foison, aussi. Avec une hyper-production et les claviers ? Tu en as de longs (très longs) passages avec solos of course et des solos de guitare, je te dis pas !

Ou plutôt, je vais te dire ! Eh bien, cette lourdingue oeuvrette de Frost*, c'est le genre de truc très glacé, virtuose pour que dalle et juste bon à amener comme une légère érection à un vieux progueux.