Frith est un vieux de la vieille
qui joue de la guitare. Il a
évolué avec plein
de gars déjantés
plus ou moins connus (plutôt
moins : Zorn, Laswell et le
groupe Henry Cow... encore moins).
Johnston
est un trompettiste canadien
dont je n’avais jamais
entendu parler avant ce disque
où on peut se demander
ce que va donner la rencontre
entre ces deux instruments.
Eh
bien, c’est assez intéressant.
On a droit à des titres
assez jazz planants entre de
l’atmosphérique
façon Henriksen (Arve
de son prénom) et un
rien de free-post-rock (par
la gratte de Frith), Ca sonne
parfois Art Ensemble Of Chicago
en moins, disons, ardu et le
plus souvent c'est assez nébuleux
et introspectif, toujours. Le
jeu de Frith est plutôt
étonnant, original, très
atypique, celui de Johnston,
chaleureux et le climat toujours
bien créé.
Et
même si parfois ça
se la joue un peu free cet album
n'est pas à dédaigner.