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CHRONiQUES MUSiCALES

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Comme des
petits fous

Fripp & Eno
(No Pussyfooting) (1973)

 


Fripp, c'est le maître à penser de King Crimson qui est un groupe qui fait du rock cérébral, du moins "faisait", car à l'heure où j'écris ces superbes lignes, je ne sais pas. Fripp, c'est aussi un guitariste qui joue toujours assis alors qu'Hugo écrivait debout et, en plus, j'avoue ne pas savoir si Jean-Jacques Debout joue du piano (debout), mais toutes ces considérations n'ont, en fait, aucun rapport.

Eno, c'est un non-musicien (c'est lui qui le dit même si j'ai tendance à penser la même chose). Il venait alors de Roxy Music qui était un truc rigolo des années 70 avec plein des garçons-coiffeurs, de faux Presley, de cosmonautes semblant sortis tout droit de navets hollywoodiens, de plumes partout. Soit une sorte de Bowie multiple. Tu peux remarquer en regardant la pochette qu'Eno sort à peine de Roxy Music. Il a encore des cheveux alors que depuis, le pauvre, il ressemble au comique qui trône sur le rocher de Monte Carlo où je n'ai pas vu monter grand monde. Qu'est-ce que j'irais foutre dans un endroit pareil ? Soyons sérieux, veux-tu.

Donc, en ces temps anciens, Eno arrive avec son matos de synthés et de trucs pour faire du bruit. Fripp amène sa gratte. Et nos deux gars proposent un album où ils font n'importe quoi, s'amusent sans doute comme des petits fous et m'emmerdent au plus haut point.

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l'image du jour
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Les plus grands moments de la longue et
merveilleuse histoire de la musique !

Un jour, Robert Fripp découvrit le rock progressif.