Fripp,
c'est le maître à
penser de King Crimson qui est
un groupe qui fait du rock cérébral,
du moins "faisait",
car à l'heure où
j'écris ces superbes
lignes, je ne sais pas. Fripp,
c'est aussi un guitariste qui
joue toujours assis alors qu'Hugo
écrivait debout et, en
plus, j'avoue ne pas savoir
si Jean-Jacques Debout joue
du piano (debout), mais toutes
ces considérations n'ont,
en fait, aucun rapport.
Eno, c'est un non-musicien (c'est
lui qui le dit même si
j'ai tendance à penser
la même chose). Il venait
alors de Roxy Music qui était
un truc rigolo des années
70 avec plein des garçons-coiffeurs,
de faux Presley, de cosmonautes
semblant sortis tout droit de
navets hollywoodiens, de plumes
partout. Soit une sorte de Bowie
multiple. Tu peux remarquer
en regardant la pochette qu'Eno
sort à peine de Roxy
Music. Il a encore des cheveux
alors que depuis, le pauvre,
il ressemble au comique qui
trône sur le rocher de
Monte Carlo où je n'ai
pas vu monter grand monde. Qu'est-ce
que j'irais foutre dans un endroit
pareil ? Soyons sérieux,
veux-tu.
Donc, en ces temps anciens,
Eno arrive avec son matos de
synthés et de trucs pour
faire du bruit. Fripp amène
sa gratte. Et nos deux gars
proposent un album où
ils font n'importe quoi, s'amusent
sans doute comme des petits
fous et m'emmerdent au plus
haut point.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Les
plus grands moments
de la longue et
merveilleuse histoire
de la musique !

Un
jour, Robert Fripp
découvrit le
rock progressif.
|