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Franz Ferdinand
The Human Fear (2025)

 


Ils sont sympas les Franz de chez Ferdinand. Leur musique est sans prétention. Elle a pour but d'être entraînante, accessible et de faire peut-être aussi... bouger. Ce n'est déjà pas si mal me dirais-tu. Et faire simple est souvent plus difficile qu'il n'y paraît.

Bon, c'est vrai, ça peut paraître frais... pour celui qui n'a pas écouté grand-chose avant. Il y a quelques guitares (mais très gentilles), des petits riffs sympatoches, une petite rythmique dynamique qui est là souvent sautillante et conviviale.

Et les vocaux ?

Ils sont sans grande qualité, pas mauvais non plus et sans aucune agressivité aussi. Les choeurs rappellent bien sûr les années 60 qui sont comme de bien entendu les meilleures.

Et les paroles ?

Elles sont bien sûr peu élevées mais j'ai entendu pire. En plus, dans ce genre de pop-rock elles n'ont pratiquement aucune importance, comme dans la pop en général sinon plus personne n'écouterait ce genre de musique dans les pays où on n'est pas anglophone. C'est peut-être pour cela que les Ferdinand ont eu du succès il y a quelques temps de par chez nous.

Maintenant passons au moment le plus passionnant de cette belle chronique : pourquoi ce groupe a-t-il pris ce nom bizarre ?

Eh bien, figure-toi que les gars regardaient un jour une course hippique et les trois chevaux en passe de gagner la course s’appelaient Franz Fernandel, Franz Dubosc et Franz Ferdinand, et ce dernier l'emportant, ils prirent donc son nom comme celui de leur groupe, on l'a échappé belle...

Au final, ce énième disque d’un groupe qui - comme The Cure, Mellotron Mayonnaise, Blur, Atrocious Kagagne ou Linkin Park - revenait lui aussi pour pas grand-chose n’est ni désastreux ni enthousiasmant, il est banal, sans plus.