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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

L'île déserte

Léo Ferré
L'espoir (1974)

 


Dans la série des-disques-que-j'emporter
ais-sur-une-île-déserte voici en ce jour radieux, après "Il n'y a plus rien", "L'espoir".

Puissance et lyrisme, textes superlatifs et arrangements grandioses, tels sont les maîtres mots de cette oeuvre de grande qualité sortie, tout le monde s'en souvient encore, lors de l'année du poulpe à moustache.

La voix de Ferré (entre chanté et parlé) est comme d'habitude très forte et l'impact de l'ensemble, indéniable. On y trouve des accompagnements de qualité de la part d'un orchestre symphonique très présent sans être envahissant sur des textes évocateurs qui interpellent, lancés comme de véritables coups de poing, avec des mots sans culotte, sans bande à cul.
Quelques chansons te prennent aux tripes (le symphonique "L'espoir" ou l'ahurissant "les Amants Tristes" parlé). D'autres sont plus apaisés comme "Les Etrangers" (avec Ivry Gitlis au violon) ou le superbe "Les Oiseaux Du Malheur".

"L'espoir" a résisté sans encombre au temps. C'est un autre indispensable de Léo Ferré.