Avec "Mahasmashana"
(qui signifie quelque chose comme
lieu de la crémation
en bourguignon-morvandiau... pardon...
en sanskrit) on peut se dire que
c'est pas très folichon
tout ça...
Certes,
mais ça ne correspond pas
forcément au contenu même
si ça baigne plus souvent
qu'à son tour dans la mélancolitude
et, d'autre part, si la pochette
est très dépouillée
la musique est tout le contraire
: un peu boursouflée...
enfin, pas toujours.
Ce qui l’intéresse
le père Jean qui en fait
s’appelle Joshua Michael
Tillman, c’est l'enrobage,
la prod’, le son, l’ambiance,
les violons aussi et surtout la
voix et la MéLODiE. C’est
hyper important la mélodie
qui, comme l’affirmait Karlheinz
Stockhausen, est à la musique
ce que l’image et le sentiment
sont à la poésie,
une fleur qui peut s'épanouir
spontanément... A moins
que ce soit Luciano Berio qui
l’eut affirmé, nous
vérifierons...
Bref, ce disque à la cool
est agréable, avec un petit
côté nostalgie qui
n’est pas a dédaigner.
Malgré tout, c'est plutôt
pour les fans de trucs à
la Michael Bublé mais les
chansons les plus recueillies
sont assez prenantes.