Dans la série putain-ça-fout-la-trouille-les-vieilles-daubes-qu'il-m'arrive-d’écouter-des-fois
voici en ce triste jour le bien
nommé disque d'un gratte-papier,
qui avait raté de peu le
prix Nobel de littérature
et qui, ne reculant devant aucun
risque, s'était lancé
il y a quelques piges déjà
dans la chansonnaille. Il aurait
mieux fait de se lancer dans l'espace
où ce n'est pas la place
qui manque pour se perdre.
En malus, le gars s'attardait
sur le visuel car c'est primordial
le look. Eudeline soigne le sien,
si l'on peut dire. Puis une pochette
entre l'ego, le ridicule et le
kitsch. C'est important la pochette.
L'ensemble est hyper-ringard avec
des vocaux et des choeurs à
se plier en deux. Et on peut même
se demander si Eudeline ne rime
pas avec naphtaline. Sa voix fait
penser à un mauvais imitateur
de Gainsbourg de fin de banquet
de banlieue. Il chante même
faux notre dandy de carnaval,
sorte de sous-Rimbaud d'un parisianisme
cabaret-blues à la con
et, je dirai même plus,
gothique...
Bon, je vais arrêter là
car ce truc poseur, maniéré,
ridicule et même grosse
daube indigeste, ne vaut pas plus
d'une petite ligne. Mais c'est
rigolo, soit quelques lignes de
plus pour Eudeline.
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l'image
du jour
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Les
méfaits du tabac
!

Gaffe, Patrick, fumer
fait pousser
des plumes derrière
le crâne.
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