Je
sais pas toi mais quand j’approche
un nouveau Daho, une certaine
excitation m’envahit à
l’idée d’écouter
encore ce grand de la chanson
française qui depuis de
merveilleuses années m’ensorcelle
de ses textes magiques et me subjugue
par ses mélodies envoûtantes.
Aaaaah !
Qui n’a jamais été
ému jusqu’aux larmes
à l’écoute
de son bouleversant « Ne
me quitte pas », qui n’a
pas sombré dans la plus
profonde mélancolie à
cause de son poignant «
Avec le temps » et qui ne
fut pas troublé par son
sublime « La bohème
», autant d’œuvres
qui ont transcendé le genre…
Aaaaaaaaaaaaaaaah !
Eh bien, avec ce nouvel album,
j’ai peine à l’écrire
mais pour une fois Daho me déçoit.
Sans doute que l’inspiration
qui fut toujours sa douce compagne
l’aura un temps abandonné
dans les affres de la création
qui poursuit un dur et laborieux
chemin semé d’autant
de périlleux obstacles.
Certes, il y a bien la pochette
où Daho montre la finesse
de son humour et
les chansons « Tirer la
nuit sur le CD » et «
J’ai laissé ma voix
à l’entrée
du studio » qui rappellent
quelque peu le talentueux trouvère
qui, depuis les belles et inspirées
eighties jusqu’à
récemment encore, m’envoûtait
de ses inoxydables ritournelles
qui faisaient dire à juste
titre à quelques mélomanes
avertis qu’il est le fils
spirituel de Brassens et Trenet…
mais à part ça :
rien d’autre.
Gageons que sous peu Etienne Daho
retrouvera sa muse, capricieuse
inspiratrice, et nous proposera
dès son prochain album
encore un panel de chansons inoubliables
dont il a le secret.
Je l’attends avec impatience.