Figure-toi
que la pochette de ce disque m'avait
donné envie d'écouter
tout à l'heure, cette oeuvre
de Emerson, Lake et puis Palmer.
Ils étaient trois... Mais
bon, j'ai préféré
mettre la photo intérieure
du 33 tours où les gars
sont multiples bien qu'étant
toujours trois.
Et,
nos triplets de la muscu classico-rock
proposaient ici un album un peu
moins boursouflé que d'habitude
et assez proche de leur première
oeuvre (sans doute la meilleure,
j’en ai fait une chronique,
vas-y, merci).
« Trilogy », ça
commence plutôt correctement
avec "The endless enigma"
assez bien envoyé avec
des trouvailles à l'orgue,
des vocaux de qualité (Lake),
un Palmer au mieux derrière
ses fûts. Ensuite Emerson
fait une petite fugue sans s'en
aller. C'est tant mieux. Et on
reprend de plus belle avec la
deuxième partie de "The
endless enigma". Bien joué
les gars.
Ensuite, la chanson "From
the beginning" est intéressante
aussi. C'est très frais
et mélodieux.
Après ça se gâte
avec "The sheriff" et
"Hoedown" plutôt
médiocre. Passons.
Le thème "Trilogy"
débute bien. Puis Emerson
se laisse un peu aller à
ses travers classiquifiants et
alors, je n’adhère
plus vraiment.
L'album se termine avec un surprenant
"Abandon's bolero" qui
singe un peu le "Bolero"
de Ravel. En plus, le tout joué
avec les claviers en lieu et place
des cuivres, c'est pas franchement
réussi.
Bref, plus sobres qu'à
l'accoutumé les trois virtuoses
surprenaient souvent agréablement
dans un 33 tours qui possède
en bonus un son à l'étonnante
qualité pour l’époque
et depuis le célèbre
trio n’a plus que Palmer,
la mort qui craint dégun
a emporté les deux autres.
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l'image
du jour
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Au
temps des virtuoses !

Keith
Emerson dans sa version
très perso de "Fire"
d'Hendrix.
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