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CHRONiQUES MUSiCALES

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Pas loin de
l'introspection...

Duke Ellington And His Orchestra
The Ellington Suites (1990)


Figure-toi que les suites ellingtoniennes me plaisent beaucoup. Et tu veux savoir pourquoi ? Eh bien, je vais te le dire car je suis là pour ça.

Il y a donc le son, la classe des arrangements, la recherche et le swing, même s'il éclabousse moins que d’habitude chez Ellington qui est au swing ce que Spock’s Beard est au néo-prog ou Kyo à la daube.

Ce suites ont été enregistrées en 59 et 72 qui furent de bonnes années pour le bleu de Termignon mais, bon, personnellement, je préfère le Pélardon, bien sec.

Ces suites ne sont pas loin d‘être souvent traîtées dans l’introspection. On y trouve comme de bien entendu chez le Duke beaucoup de cuivres. Sans cela ne serait plus de l’Ellington alors que Metallica sans Hetfield ce serait toujours de la bouse.

Dans ces suites on entend aussi beaucoup de piano, c’est Ellington lui–même qui en joue de belle façon, tu t’en doutais, non ?

Au final, on a des suites qui s’éloignent un peu du jazz tel que le pratiquait Ellington dans ces temps et parfois, on trouve des thèmes pas loin du superbe "Such Sweet Thunder" dont tu peux retrouver la chronique ici même sur effet Larsen, le site dont James LaBrie aurait dit : « Putain, je suis fan ! »