Figure-toi que les suites ellingtoniennes
me plaisent beaucoup. Et tu
veux savoir pourquoi ? Eh bien,
je vais te le dire car je suis
là pour ça.
Il y a donc le son, la classe
des arrangements, la recherche
et le swing, même s'il
éclabousse moins que
d’habitude chez Ellington
qui est au swing ce que Spock’s
Beard est au néo-prog
ou Kyo à la daube.
Ce suites ont été
enregistrées en 59 et
72 qui furent de bonnes années
pour le bleu de Termignon mais,
bon, personnellement, je préfère
le Pélardon, bien sec.
Ces suites ne sont pas loin
d‘être souvent traîtées
dans l’introspection.
On y trouve comme de bien entendu
chez le Duke beaucoup de cuivres.
Sans cela ne serait plus de
l’Ellington alors que
Metallica sans Hetfield ce serait
toujours de la bouse.
Dans ces suites on entend aussi
beaucoup de piano, c’est
Ellington lui–même
qui en joue de belle façon,
tu t’en doutais, non ?
Au final, on a des suites qui
s’éloignent un
peu du jazz tel que le pratiquait
Ellington dans ces temps et
parfois, on trouve des thèmes
pas loin du superbe "Such
Sweet Thunder" dont tu
peux retrouver la chronique
ici même sur effet
Larsen, le site dont James
LaBrie aurait dit : «
Putain, je suis fan ! »