"Catching
fire", le bien nommé,
est un album live de ce qu’on
appelait avant le jazz-rock
et qu’on dit aujourd'hui
: jazz-fusion.
On
y retrouve donc le jeu des guitares
déchaînés,
agressives, démonstratives
et qui rappellent la musique
d’antan de l’ex-Mahavishnu
et celle aussi de l’ex-ELP
et de l’ex-King Crimson
(enfin, "ex" d’après
ce qui se dit).
D’Elephant9,
j’avais déjà
chroniqué (voir ICI)
un album intéressant,
sans plus, avec un guitariste
nommé Reine Fiske, fan,
parait-il, de... Rypdal que
l'on retrouve justement sur
cet enregistrement. Ça
tombe super bien !
Rypdal
est un musicien blanchi sous
le harnais et qui a proposé
quelques albums imparables qui
doivent sûrement figurer
ici même sur effet
larsen, le site de ceux
qui écoutent des musiciens
norvégiens qui font du
jazz-fusion ou du jazz rock,
c'est comme on veut.
Ici,
à part les premières
minutes cool de "I cover
the mountain top", très
jazz-ambient et le thème
"Psychedelic backfire",
le reste est très dans
la démesure instrumentale
avec force claviers à
l'ancienne et guitares comme
volées au jeune McLaughlin
des années 70, en short,
et tout droit sorti de l'écurie
de Miles Davis dont on peut
retrouver aussi quelques chroniques
du pire des ses albums live
de la même époque
ici même sur effet
larsen, le site de ceux
qui écoutent aussi le
pire du jazz-rock d'avant.
Bref, la rencontre d'Elephant9
et Rypdal aurait pu être
intéressante mais elle
n'est que le plus souvent l'expression
égocentrique de guitares
en fusion (justement). C’est
puissant, certes, ça
arrache, comme il se doit, mais
j’avoue avoir eu beaucoup
de mal à suivre et en
malus cette musique n'a pas
de personnalité.