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Fernandel vs Fernandel

Dynamite Jack
Jean Bastia (1961)

 

Dans la série Fernandel-a-tourné-aussi-des-navets-et-même-beaucoup, voici aujourd'hui un western français où Dynamite Jack fait du Fernandel alors que Fernandel est Fernandel.

Tu l’as compris, Dynamite Jack est un film où Fernandel joue deux rôles : celui d’un gars gentil avec l’accent et un autre méchant sans accent qui tue sans état d’âme, avec un air renfrogné, une barbe de trois jours et... une autre voix.

Question scénario, je n’en dirai pas plus, ça vaut pas la peine. Par contre, je rajouterai que ce western se déroule dans un village en carton-pâte comme dans "Il était une fois dans l'ouest", film un peu surestimé où Bronson ne réussissait même pas à nous faire croire que c’était lui qui jouait de l’harmonica.

En outre, on voit bien que ça a été tourné entre la Sainte-Victoire chère à Cézanne (un peintre beaucoup apprécié par ceux qui aiment ses tableaux) et le Garlaban cher à Pagnol, célèbre pour avoir fait le film "Manon des sources de la Loire", ceci tendant à prouver qu’il n’était
pas un cinéaste qui puisait son inspiration seulement en Provence.

D'autre part, on peut reconnaître, au milieu de dizaines d'acteurs quelconques et restés inconnus, Raimbourg et Hahn guère à peine plus connus et vus dans quelques films plus cotés ou réussis dont on peut trouver des chroniques ici-même sur effet larsen, le site qui fait aussi son cinéma.

"Dynamite jack" est un western qui se veut baigné d’humour mais les gars n’avaient pas la même définition du mot que moi. On y trouve bien sûr des quiproquos dûs à la ressemblance entre les deux personnages que joue Fernandel, quelques scènes quelconques de poursuite à cheval (vues de loin surtout), de nombreux passages où on se tire beaucoup dessus, une scène où on s'affronte dans les rues comme dans les films avec Gary Cooper et un final où le héros et la tenancière du saloon se marient mais comme il n’y a pas eu de suite on ne saura jamais s'ils eurent beaucoup d'enfants, tant mieux.