Dans
la série des-disques-que-j'écoute-plus-que-du-RnB
voici le Requiem de Duruflé
qui se prénomme Maurice
comme mon voisin qui gare souvent
sa tire devant chez moi, le
con...
Duruflé
est un compositeur français
contemporain plutôt méconnu.
J'en ai parlé à
ce même voisin mélomane
qui supporte le PSG :
- Tu connais Duruflé
? lui lançais-je , impromptu.
Il m'a répondu : "C'est
un joueur uruguayen ?"
C'est te dire
à quel point Duruflé
est inconnu.
Ce Requiem est
plutôt serein. Rien d'ample,
de sombre et d'expansif comme
chez d'autres qui en font toujours
trop. Trop, c'est trop. C'est
lent, profond, évident
et d'une grande fluidité.
Recueilli aussi. Et avec des
choeurs magiques. Ah, les choeurs
! Les contrastes sont assez
réussis et les montées
en puissance saisissantes.
Et ça
te prend là. Non, là...
Que veux-tu
que je te dise de plus ?
Rien, à
part que le Requiem de Duruflé
est beau, dégageant une
grande émotion. Et l'émotion,
c'est important. Surtout en
musique car elle nous égare,
c'est son principal mérite
disait Oscar Wilde qui n'a pas
pu écouter ce Requiem.
Dommage pour lui.
Passer
à côté d’une
telle oeuvre serait une grave
erreur que je ne saurais donc
te pardonner.
PS:
pour la chronique du Requiem
de Fauré joué
aussi sur ce CD... voir plus
loin.