Dire
Straits
Money
For Nothing
(1988)
Aujourd’hui, ne nous refusons
rien, chers camarades mélomanes
et usons un peu de ce vieux
truc des fameuses eighties et
nommé Dire Straits qui
fut en fait le nom sous lequel
se produisait le guitariste
chanteur Mike Knopfler, véritable
monsieur propre de la pop-rock-music
interplanétaire tout
en ayant bien pompé sur
JJ Cale dont on a fait une superbe
chronique de son anthologie
ici même sur effet
larsen le site de ceux
qui sont à l’affut
24 heures sur 24 de tous les
chefs-d'oeuvre de la musique...
Donc, Dire Straits pouvait te
débarrasser du moindre
microbe rock. Et il ne fut pas
franchement inintéressant
ni vraiment renversant.
Les
titres sont travaillés
d’un point de vue de la
mélodie, c’est
commercial et sans surprise.
Les solos de guitares sont bien
faits par un bon musicien, mais
sans folie. La production est
aseptisée à l'extrême,
la voix largement supportable
et la musique pas forcément
addictive à la longue
car trop prévisible et
complaisante.
D'accord, "Sultans of swing"
c'est sympa un soir de réveillon
quand on lance les confettis.
"Brothers in arms"
serait une chouette ballade
si elle n'était pas si
doucereuse. "Private investigations"
peut s'écouter, le soir,
avant de s'endormir quand dehors
souffle la burle. "So far
away" c'est gentillet et
on peut le mettre en fond sonore
quand belle-maman s'inscruste.
Tout
est clair chez Knopfler. Tout
est trop clean et même
franchement nul par moments
comme dans "Tunnel of love"
ou "Twisting by the pool".
Et même quand Knopfler
se lance dans le rock comme
dans "Money for nothing"
ce n'est vraiment pas ça...
Du coup on peut comprendre le
grand succès que connut
Dire Straits qui proposait une
musique pour un grand public
plutôt petit.