Pierre
Desproges
Chroniques
de la haine ordinaire (1986)
Eh oui, force est de la constater
amèrement, très
cher ami liseur, alors que rien
ne l’est dans les écrits
de Marc Levy, tout n’y est
pas au top dans ceux de Desproges.
Et ce bouquin est moins fendard
que les quelques autres chroniqués
de ce sympathique humoriste ici
même sur le beau effet
larsen ( en gujarati :
effet, resplendissant
et larsen, flamboyant.)
Et pourquoi donc ? me dirais-tu
fort judicieusement afin que je
continue d’écrire
quelques autres lignes... tout
seul, c’est dur.
Eh
bien, sûrement du fait qu’il
s’agit de textes lus à
la radio de façon quotidienne
donc imposés et en quelque
sorte peu paufinés par
manque de temps et aussi du fait
que certains fussent parfois un
peu trop liés à
l’actualité de l’époque
et subséquemment ont donc
presque autant vieilli que ceux
écrits
l’an dernier par Anna
Gavalda.
Nonobstant ces infimes critiques
on peut quand même trouver
dans ces chroniques quelques textes
de qualité, de savoureuses
mini-nouvelles un peu noires et
un lot de belles citations bien
plus profondes qu’elles
n’y paraissent et particulièrement
caustiques.
Et, alors que je me suis fait
chier grave à lire du Musso,
eh bien, avec ce Desproges-ci,
j’ai parfois souri, là
est l’essentiel.
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l'image
du jour
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En
plus d'avoir
inventé
l'humour, Pierre
Desproges inventa
aussi
Daft Punk bien
avant l'heure.
Le voici écoutant
le premier 33
tours du duo
!
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Avec en plus
une visière
sur le casque,
ça va
faire sûrement
un
malheur !
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