Vincent
Delerm
Kensington
Square (2004)
Delerm
m'avait agréablement
surpris avec son premier album,
l’autre année,
bien avant, quand j’étais
plus jeune mais aussi beau.
Et voici qu'arriva un jour quelconque
un nouvel album, un ton en dessus,
un peu tristounet, sans réel
humour, plutôt décevant...
et sans Trintignant.
Delerm reprend comme un tic
son catalogue de chansons simples.
Sans l'effet de surprise. Tout
en redites.
Cet album m'apporte donc rien.
Delerm fait du surplace et se
contente de faire du Delerm...
en moins bien.
Tout
est assez attendu en fait. Les
paroles sont donc plutôt
fades et Delerm semble se laisser
aller à une certaine
facilité.
De plus les arrangements d'instruments
divers qui donnaient comme un
bonus à sa première
oeuvre sont plutôt un
ton en dessous. Absence de consistance
et de renouvellement. Et manquant
singulièrement de fond,
il n'en reste que le formel.
Paroles sans grande profondeur,
voix qui commence à agacer.
Et un Delerm qui semble se caricaturer.
Avait-il déjà,
l'instar de la majorité
des artistes actuels, tout dit
dès son premier album
?
En
fait, non, car parti de Chatenay-Malabry
en passant par Deauville puis
Evreux, Delerm arriva plus tard,
quelque part, là où
il avait retrouvé l’inspiration.