Deafheaven
Lonely
People With Power (2025)
Que fait Deafheaven ? Du black-metal
? Pas si sûr.
Du post-rock ? Sûrement
pas.
Du black-post-metal-rock ? Encore
moins.
En
fait, Deafheaven fait d’abord
du black-metal, enfin, un truc
qui s’en rapproche parce
qu’il y a un gus qui hurle
(ça me rappelle un peu
le passage live rigolo de Pink
Floyd dans "Ummagumma"
dont j’ai oublié
le titre).
Mais, comme ça hurle
comme un dératé
sur un mur énorme de
guitares déchaînées,
du coup on l’entend moins
que dans le black-metal et ce
n'est plus du black-metal.
Un peu plus loin dans le même
thème (les titres durent
des plombes pour la majorité),
d’un coup, ça se
calme et on passe un peu à
quelque chose de plus cool avec
des grattes tranquilles pas
loin que ce que fait un groupe
comme Low connu pour faire du
post-rock alors qu'ici ça
n’en est pas. Peut-être
du post-indie-black-rock si
on veut.
Et
puis voilà que le metal
qui extrémise démange
encore les gars de chez Deafheaven,
ça repart de plus belle
comme si un mauvais plaisant
tapait comme un fou sur les
arpions du chanteur, pardon,
du gars préposé
aux vocaux.
Alors Deafheaven évolue
comme ça pendant la durée
de l'album.
Bon, quand ca hurle, c’est
marrant une minute pas plus.
Quand c’est plus cool
ça s’écoute
sans crier (si j'ose dire) quand
même au génie.
Et dommage que le disque dure
plus d’une heure, même
si on y trouve une saine énergie.
Bref, voici un album très
pénible, plutôt
moche pour un truc monocorde,
rock metal assez spécial
avec un son qui pourrait être
intéressant, essayant
de transmettre quelque chose
qui ne soit pas forcément
du boucan mais bon ce gus qui
se déchaîne, braillant
pendant des plombes, perso,
je n'y arrive pas.
Et d'un coup je viens d'apprendre
que c'est en fait du blackgaze,
je me disais aussi...