Dead
Man
Jim
Jarmush (1995)
Dead Man est un road-western-movie...
C’est aussi un film assez
simple dans son histoire, même
qu’un fan de Jul pourrait
en comprendre l’intrigue,
c’est dire.
T’as un gars qui vient de
l’est pour un boulot qu’il
n’aura pas car déjà
pris par un autre. Puis, alors
qu’il est moche et n’a
pas un rond, il passe la nuit
dans les bras d’une super
nana (eh ouais), ex-fille de joie
(si l’on peut dire) et voici
qu’arrive dans la chambre
l’ex-fiancé de la
femme qui tue cette dernière
et blesse le héros qui
tue à son tour l’ex-fiancé.
Du coup, Johnny Deep (c’est
le héros), en plus de jouer
tout en sobriété,
n’a plus qu’à
foutre le camp en volant le beau
cheval du gars mort dans le paragraphe
précédent.
Alors, un gros indien bizarre
et cultivé soigne Depp
car il croit qu’il est un
poète anglais pendant que
le père du mort, c’est
Robert Mitchum, que je pensais
mort (lui aussi), lance aux trousses
de William Blake (oui, comme le
célèbre poète)
de vieux acteurs amerlocs déguisés
en chasseurs de primes hyper-lookés
et ayant comme dans les westerns
spaghetti des seventies des dents
pas possibles tellement qu’on
aimerait bien connaître
l’adresse de leur dentiste.
S’en suivent des poursuites
(tout en lenteur) à n’en
plus finir, des morts (à
n’en plus finir non plus)
et même, comme venu de nulle
part dans la nuit sombre et glacée,
Iggy Pop (de son vrai nom Raoul
Vieudébri), le célèbre
et éternel chanteur de
charme ici dans le rôle
de Ma Dalton, dans un ouest particulièrement
sauvage comme de bien entendu
très mal tenu avec plein
d’arbres partout.
Finalement, sans vouloir dévoiler
la suite, disons que ça
se termine après un enterrement
indien, pas forcément moment
esthétiquement le plus
réussi du film avec plein
de gars aux looks pas possible,
eux aussi, le tout en noir et
blanc avec en vedette la musique
de Neil Young qui va bien au film
à moins que ce soit le
film qui aille bien à la
musique.
Bref, c’est long (121 minutes)
mais sympa et pas chiant pour
un dollar et je ne m’y suis
jamais vraiment emmerdé
et en plus, il paraît que
c’est crépusculaire.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, Kurt
Cobain fut aussi
acteur. le Voici dans
la scène la plus
désopilante
de " Si Re-Versailles
m'était re-conté"
!
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Et alors elle dit :
Ils n'ont pas de pain
? Qu'ils mangent de
la brioche !
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