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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Pas forcément
en avance...

Miles Davis
Filles De Kilimanjaro (1969)


Dans la série il-y-a-toujours-un-disque-de-Miles-Davis-qu’on-avait-oublié-de-chroniquer, voici en ce jour d’un cool weekend printanier l’album d’avant « In a silent way » qui va marquer le début du changement vers la fusion.

Ca commence avec un « Frelon vert » (tous les titres sont en français, ça fait plus sûrement plus exotique) assez, disons, bop-classique, il ne me touche pas évoluant comme une musique que tout le monde du jazz pratiquait en ces temps.

Après, avec le long « Tout de suite » et les interventions nerveuses de Miles et Shorter on va ailleurs, certes, mais plus près du free-jazz que d’un psychédélisme jazzy. Je passe aussi.

« Petits machins » est trop improvisé pour moi comme la majeure partie du précédent « Tout de suite », alors allons tout de suite vers « filles de kilimanjaro » où on navigue dans l’atmosphérique que je préfère nettement car quelque peu innovant.

Le disque se termine déjà (les titres sont très longs) avec un thème nommé « Mademoiselle Mabry » apaisé, presque recueilli et plaisant, pas loin d’être envoûtant.

Au final, je dirai que je n’aime pas particulièrement ce disque un peu en retard (enregistré en 68), pas forcément original, manquant de fluidité, trop improvisé mais avec quelques passages qui peuvent présager (les claviers surtout) le futur de la superbe œuvre du Davis des seventies.