Dans la série il-reste-toujours-un-disque-de-Miles-Davis-à-
chroniquer-ou-pas, voici en ce
jour tristounet un autre posthume
à la pochette qui craint
un peu.
« Doo-Bop », c’est
le Miles Davis de la fin, celui
que j’aime le moins, En
fait, après quelques belles
créations jazz-funk-atmosphérique-psychédélique
des seventies jusqu’aux
dernières années
de ses parutions, je n’ai
plus que rarement accroché,
ne trouvant guère de pertinence
dans une œuvre redevenu souvent
banale et peu apte à servir
de détonateur à
toutes les créativités
de sensibilité jazzy qui
fusionnent.
Ici, même si Miles Davis
a une belle sonorité de
trompette, on est dans la continuité
et ce, depuis au moins le quelque
peu surestimé « Tutu
». On fait du hip-hop-rap-jazz,
du nu-jazz (!?!), du funk-jazz
et toutes autres appellations
que tu veux d’un produit
sans mystère, transe ou
fièvre et où tous
les thèmes sont comme le
même répété
sans cesse.
Mais, bon, ce disque peut avoir
quand même un mérite,
celui de donner envie de se repasser
quelques anciens chefs-d’œuvre
du célèbre trompettiste.