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disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Peut avoir quand
même un mérite

Miles Davis
Doo-bop (1992)


Dans la série il-reste-toujours-un-disque-de-Miles-Davis-à- chroniquer-ou-pas, voici en ce jour tristounet un autre posthume à la pochette qui craint un peu.

« Doo-Bop », c’est le Miles Davis de la fin, celui que j’aime le moins, En fait, après quelques belles créations jazz-funk-atmosphérique-psychédélique des seventies jusqu’aux dernières années de ses parutions, je n’ai plus que rarement accroché, ne trouvant guère de pertinence dans une œuvre redevenu souvent banale et peu apte à servir de détonateur à toutes les créativités de sensibilité jazzy qui fusionnent.

Ici, même si Miles Davis a une belle sonorité de trompette, on est dans la continuité et ce, depuis au moins le quelque peu surestimé « Tutu ». On fait du hip-hop-rap-jazz, du nu-jazz (!?!), du funk-jazz et toutes autres appellations que tu veux d’un produit sans mystère, transe ou fièvre et où tous les thèmes sont comme le même répété sans cesse.

Mais, bon, ce disque peut avoir quand même un mérite, celui de donner envie de se repasser quelques anciens chefs-d’œuvre du célèbre trompettiste.