Dans
la série tiens-j-avais-oublié-un-Bowie
voici en ce jour béni "Heroes"
et sa pochette méchamment
rebelle.
Il s’agit d’abord
d’une suite un peu ringardisante
de chansons avec des vocaux assez
difficiles à subir et une
orchestration un peu lourdingue.
Le début craint un peu
(les 2 premiers titres) puis le
troisième est mieux (mélodie
plus attirante) et, jusqu’à
septième titre, j’ai
un peu de mal à trouver
un intérêt mais voici
que soudain Bowie se la joue,
d’un coup, sans prévenir,
dans le genre ambient-world-music-expérimental
entre du Eno, du Fripp et de la
musique extrême-orientale
et alors il taquine un peu du
sax façon free-jazz et
aussi du koto, édulcorant
quand même le propos mais
je préfère cette
deuxième partie sans quand
même crier au génie
d'un disque où en fait
y’en avait deux.