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disques

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Obsédant,
sombre

The Cure
Bloodflowers (2000)


The Cure, c’était pas ce groupe marrant enfermé dans une armoire alors que l’eau montait ? Pour sûr.

Ne fut-ce pas aussi l’inventeur officiel du groupe Indochine, coupe de cheveux marrante et maquillage rigolo ? Ca se pourrait bien aussi et tu trouves pas que, sur la pochette, Robert Smith (en français : Boby Dupont) resssemble un peu à Marcel Letondu du groupe sus-nommé ?

D’ac’, mais The Cure, même si c’est une sorte de cold-wave qui m’insupporte souvent, c’est aussi "Bloodflowers", un album qu’en fait j’aime bien parce qu’il sonne assez rock avec un son lourd et des grattes agressives. Moi, j’adore le rock au son lourd avec des grattes, euh, agressives.

"Bloodflowers", c’est obsédant, sombre, mélancolique, un peu usé, répétitif, plein d'électricté et avec un son que je n’avais pas l’habitude d’entendre chez ce groupe.

J’aime assez cette ambiance brouillardeuse, ce petit air de fin de parcours pas loin de la lassitude et même si quelques titres craignent un peu il y en a d'autres (les plus longs, tant mieux) qui sont prenants et fiévreux comme "Out of this world", "Watching me fall", "Maybe someday" et surtout "Bloodflowers" qui valent pour moi largement à eux seuls le reste de la discographie de ce maintenant vieux groupe et "Bloodflowers" est finalement peut-être l’album de The Cure pour ceux qui n’aiment pas The Cure.