The Cure, c’était
pas ce groupe marrant enfermé
dans une armoire alors que l’eau
montait ? Pour sûr.
Ne fut-ce pas aussi l’inventeur
officiel du groupe Indochine,
coupe de cheveux marrante et maquillage
rigolo ? Ca se pourrait bien aussi
et tu trouves pas que, sur la
pochette, Robert Smith (en français
: Boby Dupont) resssemble un peu
à Marcel Letondu du groupe
sus-nommé ?
D’ac’, mais The Cure,
même si c’est une
sorte de cold-wave qui m’insupporte
souvent, c’est aussi "Bloodflowers",
un album qu’en fait j’aime
bien parce qu’il sonne assez
rock avec un son lourd et des
grattes agressives. Moi, j’adore
le rock au son lourd avec des
grattes, euh, agressives.
"Bloodflowers", c’est
obsédant, sombre, mélancolique,
un peu usé, répétitif,
plein d'électricté
et avec un son que je n’avais
pas l’habitude d’entendre
chez ce groupe.
J’aime assez cette ambiance
brouillardeuse, ce petit air de
fin de parcours pas loin de la
lassitude et même si quelques
titres craignent un peu il y en
a d'autres (les plus longs, tant
mieux) qui sont prenants et fiévreux
comme "Out of this world",
"Watching me fall",
"Maybe someday" et surtout
"Bloodflowers" qui valent
pour moi largement à eux
seuls le reste de la discographie
de ce maintenant vieux groupe
et "Bloodflowers" est
finalement peut-être l’album
de The Cure pour ceux qui n’aiment
pas The Cure.