Commando
Mark
L. Lester (1985)
-
Pas de transmission avant qu'ils
me voient.
- Comment le saurai-je ?
- Je vais tout faire péter.
"Commando"
est une oeuvre d'une qualité
rare. Schwarzenegger y est John
Matrix, un ancien guerrier de
la pampa qui vit dans la montagne
avec sa fille. Il porte des troncs
d'arbre sur son épaule
et mange des glaces. Seulement
sa fille est kidnappée
et de méchants types, inclus
Bennett (surjoué par l'ineffable
Vernon Wells) l'obligent à
tuer le président d'un
pays fictif. Matrix ne s'en laisse
pas conter et va remonter jusqu'au
boss en laissant derrière
lui des monceaux de cadavres.
Ici tout va vite parce que le
scénario est minime, que
Schwarzy a besoin de beaucoup
de chance pour y arriver et qu'il
n'y a pas un seul type sur toute
la planète capable de lui
coller une balle. Lui, par contre,
déboise à grands
revers de pétoires ahurissantes,
ne parvenant plus guère
à courir tellement il s'en
est surchargé. Steven E.
De Souza oblige (du temps de sa
superbe, entre "48 heures"
et "Piège de cristal"),
"Commando" contient
quelques répliques fendardes
et dialogues succulents et on
y voit surtout des mecs gonflés
aux amphets dont Schwarzenegger,
avec une grâce toute féline,
qui filent des mandales atomiques
et tirent de partout, sur 1h25.
Schwarzenegger
déboise.
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