Codona, avec le trompettiste de
jazz Don Cherry, est bien plus
accessible que les deux «
Mu » avec le même
dont je n’ai jamais réussi
à écrire quoi ce
soit car trop aride, trop free.
Codona, c’était un
trio avec Don donc... pardon...
donc, Don Cherry (trompette, flûte,
doussn'gouni) plus Collin Walcott
(dont j’ai écrit
quelque chose, ICI)
aux différents instruments
indous :
sitar, tabla, dulcimer, sanza,
et Nanà Vasconcelos aux
berimbau, cuica, percussions,
les trois musiciens y allant aussi
de quelques vocaux et Codona,
ça veut dire :
COllin, DOn
et NAnà. Eh ouais.
Codona, c’est de la world-music
avant l’heure mais... jazzy.
Les thèmes sont longs et
avancent lentement avec des interventions
flûte/trompette assez évocatrices,
créant des climats plutôt
prenants et du coup on s’en
va vite ailleurs hors de notre
putain de cadre citadin pour des
espaces libérés
et tout ça sans se faire
chier à prendre quelque
aéroplane ou à crapahuter
sous la canicule, attention aux
vilaines bêtes !
Codona mélange de belle
façon les sensibilités
des trois musiciens dans un amalgame
pertinent, le tout dans une constante
improvisation.
Jamais trop longuet ou chiant,
ce disque intemporel à
l’atmosphère envoûtante
parle dans la simplicité
et de façon toujours aussi
atypique après tant d’années.
« Codona » est une
belle musique dépouillée
et authentique. C’est un
beau voyage sans bouger le cul
de chez soi en quelque sorte.
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la
chronique d'un autre disque
de jazz de 1978
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Lanquidity
Sun
Ra
... cosmique et
groovy !...
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