"La belle et la bête" est un conte qui se passe dans des temps immémoriaux et dont je te raconte pas l’histoire car je sais que tu vas le regarder sous peu après avoir lu cette belle chronique.

Sache quand même que naturellement il finit bien avec une belle, belle (Josette Day) et une bête qui est en fait un beau (Jean Marais) qu'on aura dû sûrement passé des plombes à grimer de la sorte mais le jeu en valait la chandelle.

Ce film est une suite de scènes pleines de mystère dans une ambiance, disons, gothique quelque peu angoissante, magique et prenante et avec de merveilleux trucages audacieux pour l'époque car en ces temps anciens on n’avait pas les énormes moyens actuels qui n’arrivent même pas à faire passer autant de navets pour des films de qualité.

À la fin la bête redevient le beau et la belle reste belle dans un final que je ne trouve pas forcément trop à mon goût mais c’est un film de grande qualité esthétique et plein de cette poésie qui est une aventure vers l’absolu comme l’affirmait fort justement Sylvester Stallone qui n’a jamais joué dans un remake de "La belle et la bête", dommage.