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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Avec un antagoniste
à la coupe mulet

City of darkness
Soi Cheang (2024)

 

Roulé par la pègre (menée par l’ineffable Sammo Hung), Chan leur subtilise un sac de drogue et se réfugie dans la citadelle de Kowloon qui est le fief d’une autre pègre (menée par l’ineffable Louis Koo). Seulement, un ponte de la pègre (c’est l’ineffable Richie Ren), avide de vengeance, veut la peau de Chan. Tous ces gens vont donc se tirer la bourre.

« City of darkness », alias « Twilight of the Warriors : Walled In » n’est pas un film sur la pègre, non, mais un film sur l’amitié (sans rire) et sur l’homme sans attache qui trouvera une famille parmi des truands qui ont un incroyable sens de l’honneur et dont la fidélité au chef ne se dément jamais.

C’est aussi un film de bagarres qui en comprend un certain nombre, notamment sur sa deuxième heure, avec une louche fantasy qui permet d’avoir, outre les habituels combattants accrochés par des câbles, un antagoniste à la coupe mulet et au rire hystérique qui a une peau en kevlar et mange des cendres. Ce gars est immortel, ce qui en fait un adversaire aux combats pas toujours intéressant puisqu’il est intouchable. D’ailleurs il devrait dominer le monde plutôt que de grappiller quelques dollars dans les bas-fonds de Hong Kong.

Quoi qu’il en soit, ça permet à Cheang de proposer de l’extravagance très HK et ça me fait toujours plaisir d’entendre parler cantonais.

Raymond Lam dans son premier rôle sensible.