19
Nocturnes de Frédéric
Chopin par Stéphane Blet.
Pourquoi pas 20 ?
Ce
n’est peut-être
pas une bonne question...
Moi, je ne suis pas un grand
fan de Chopin mais les "Nocturnes"
sont parmi ses œuvres celles
que je préfère.
Jamais trop complexes ni doucereuses.
Beaucoup de beaux moments plein
de lyrisme et aussi quand même
quelques passages où
ça s’agite un peu
froidement, pas loin d’un
classique moderne plutôt
impressionniste. Là,
j’aime nettement moins.
Et il m’est difficile
d’écouter d’une
traite ces Nocturnes. 19 ça
fait peut-être moins que
20 mais c’est beaucoup
quand même.
Et à chaque fois que
commence le Nocturne en si bémol
mineur opus 9 n°1, je ne
sais pas pourquoi cette mélodie
me fait penser à Chopin.
Je le vois alors après
une nuit d’amour intense
faite d’étreintes
farouches et répétées
avec Aurore Dupin, baronne Dudevant,
lui lancer avec son air d’écorché
vif, tourmenté et romantique,
le sourire en coin, de sa voix
virile mais correcte : «Alors,
George, heureuse ? »