Dans la série c-est-plus-cool-d-écrire-sur-un-truc-des- charlots-que-de-le-regarder voici en ce jour rigolo un film qui figure sur la liste des plus grands films français de tous les temps à la 4 978 234 ième place entre "Les visiteurs à Aubenas" et "Les bidasses font de la luge".

En bonus (enfin, c’est selon) on trouve dans cette œuvre irrésistible le grand Gérard Jugnot dont on se souvient encore de sa superbe création toute en sensibilité dans "Citizen Kane fait de la luge" où il jouait avec maestria le rôle difficile du vieux gus qui va mourir pété de thunes et regrette sa vieille luge pourrie, film dont tu peux voir la scène la plus émouvante ci-dessous :

En outre, "Les Charlots contre Dracula" a une scénario tellement, comment dire, étonnant, qu’à côté "Huis Clos", c'est "Les branchés à Lachamp-Raphael".

Et ce film édifiant est réalisé en plus par le grand Jean-Paul Desagnat qui avant d’oser cette œuvre pas banale commit entre autres perles plein de films dont plus personne ne se souvient. Du coup, je ne te les nommerai pas, ça m'arrange.

Donc, comme ça parle de Dracula, les Charlots arrivent au bout d'un moment en Roumanie (en fait en Auvergne), je sais pas vraiment où ça se trouve exactement, mais, bon, le film passé, t'as qu'une envie c'est d'aller ailleurs, même qu'à côté, ma parpagne, c'est OK Corral...

Ouais, mais avant ce moment du film, me dirais-tu ?

Eh bien c’est trop compliqué pour que je te le raconte. Et en plus, ce serait bien trop long et j'ai pas envie de perdre en route mes rares lecteurs.

Sache quand même que Dracula ne peut finalement pas accomplir ses sombres desseins, les Charlots réussissant après une suite de scènes tout à fait désopilantes à mettre hors d'état de nuire ce triste sire avant une fin particulièrement géniale nulle où Dracula épouse une gendarmette avant une suite nommé "Dracula et la gendarmette" qui ne fut malheureusement pas tournée et on ne voit jamais Christopher Lee.