Regina veut divorcer (c'est Audrey Hepburn). Elle rencontre Peter (c'est Cary Grant) avant qu'ils ne se rendent tous les deux à Paris. C'est là que Regina apprend la mort de son mari, tombé d'un train en pyjama. La CIA dit alors à Regina que des types louches pensent qu'elle est en possession de 250 000 dollars. "Charade" est un film bourré de faux-semblants, d'apparences trompeuses et de mensonges. Qui sont ces trois types louches (inclus James Coburn et George Kennedy) ? Qui est Peter ? Où est l'argent ? Ensuite ils se promènent dans Paris, sur les quais, aux Halles, les jardins des Champs-Elysées et du Palais-Royal (où on voit la cour d'honneur avant les colonnes, du temps où c'était un parking). Ils se battent aussi, parfois, mais se mentent bien davantage. De fait, "Charade" se regarde, en une sorte d'Hitchcock comique et farfelu, avec la particularité de la romance inversée entre le sexagénaire Grant qui recule et la trentenaire Hepburn qui lui fait des avances.