Dans la série plongeons-nous-avec-une-certaine-angoisse-quand-même-dans-le-prog-français-des-seventies-co-co-ri-co voici le groupe Carpe Diem qui a pris son nom à une locution latine qui signifie à peu près : profite d'enregistrer le disque que tu as envie de faire aujourd'hui car demain il sera trop tard !

Carpe Diem en a-t-il profité ?

Peut-être pas car le groupe a voulu faire un disque de King Crimson rencontrant Caravan, Camel et peut-être même Genesis pendant qu'il y était.

Il n'y a pas de vocaux ou si peu (heureusement car la voix est fade et les textes sont ridicules). Le son de la guitare est calibré 75, les claviers sont kitschisants et le tout est enregistré sûrement par un mec qui voulait du mal au groupe.

Quel salaud !

Il y a quelques idées mélodiques avec l'originale présence d'un sax soprano, chose rare en ces temps dans le prog, et la pochette est sympa même si je l'aurais préférée en couleur.

Au final, je me dis qu'en regardant passer le temps, Carpe Diem l'a vu passer très vite.