"Le Capitaine Fracasse" est donc un film de cape et des pets... pardon... d’épée.

On y retrouve comme de bien entendu Jean Marais qui fut le plus grand spécialiste mondial de ce genre de cinéma.

Et pendant la durée du film, ou pas loin, il chevauche tant et plus, se bat en duel plus qu’à son tour, escalade toutes sortes de murailles, nage, plonge... En fait, c'est tout ce qu'on attend de lui car je l’ai vu dans d’autres films, plus, disons psychologiques, et j’avoue ne pas avoir été vraiment convaincu par la qualité de son jeu.

Dans "Le capitaine Fracasse", comme dans tous les films du genre on trouve une belle histoire d’amour contrarié par un vilain noble qui fait rien qu'à obliger le beau héros à sortir l’épée du fourreau.

Je te raconte tout, inutile d'aller le voir. On a donc un châtelain à particule ruiné qui part suivre une troupe de comédiens, joue le rôle de Fracasse et tombe amoureux de la belle ingénue (c’est Geneviève Grad dont le jeu ne m'a pas convaincu non plus. Elle passe son temps en plus, dialogue oblige, à pleurnicher des Philippe ! Philippe ! à n'en plus finir).

Du coup, hors des scènes d’action pure, je m’emmerde un peu et il y a beau avoir Noiret (peu expansif, tant mieux), il ne sauve en aucun cas les scènes un peu soporifiques.

Mais, soudain, puisqu’il faut bien qu’il se passe quelque chose, le vilain noble (en l'occurrence Gérad Barray, autre stakhanoviste des films du genre) enlève la belle, la séquestre dans un château imposant perdu au milieu de nulle part et bien sûr l’irrésistible Fracasse ne va pas manquer d’accomplir quelques acrobaties pour pénétrer dans les lieux afin de jouer le duelliste avec le duc qu'il vaincra bien sûr après un duel, un peu long peut-être, et le film se terminera un rien moche, gaché par une ultime scène un peu ridicule jouée par Noiret et un De Funes sobre (tant mieux).