Et si nous faisions une analyse philosophique très pointue de "L'étranger" de Camus ? C'est pas une bonne idée, ça ? Hein ? T'en penses quoi ?

Eh bien, tu as d'abord le héros (anti-héros ?) qui a un nom de vin de Bourgogne, ça sonne mieux que de s'appeler Gigondas même si ce dernier, quand il est rouge, s'accorde parfaitement avec la daube et je l'aime bien aussi avec un Reblochon mais j'apprécie en outre le Meursault qui est aussi le nom du personnage de cette fiction et je l'adore blanc avec des gambas (le vin pas l'étranger).

Meursault, donc, est un curieux personnage qui raconte sa petite vie d'indifférence au monde absurde qui l'entoure permettant à l'auteur de mettre sous forme de fiction une super philosophie dont tu trouveras plein d'explications particulièrement intelligentes sur des tas de sites, si ça te dit... Mais tu fais comme tu veux.

"L'étranger" est un roman que l'on doit à l'un des plus grands philosophes de ce siècle (enfin, de l'autre) qui a écrit plein d'autres supers bouquins et, parmi les plus connus, il y a "La mite décisive" qui parle de la Tineola bisselliella, sale bestiole capable à elle seule de dégrader la kératine mais, bon, tu peux aller vérifier si tu as des doutes.

"L'étranger" possède de réelles qualités littéraires alors que par exemple, le dernier bouquin de Guillaume Musso est plutôt médiocre, je l'ai lu l'autre jour alors que j'attendais le bus, je ne te le conseille pas (le livre, pas le bus, il est toujours à l'heure).

"L'étranger" a un texte au style alerte (un peu à la façon des écrivains américains du milieu du XX° siècle) même si le fond est très loin de me convaincre. Et comme ça fait super bien de l'avoir, alors va l'acheter, lis-le si ça te dit, puis, pose-le en bonne place sur la table du salon quand tu reçois, ça en jettera plus que d'y mettre le dernier Guillaume Musso.