D’aucuns
qui proguent affirment que "The
Snow Goose" est un grand
album de rock progressif. Mais
peut-on se fier à d’aucuns
qui dans le prog trouvent tout
génial ?
Eh bien, pour cela écoutons
cette vieillerie qui date de...
oh, peut-être même
avant !
D’abord, c’est un
concept tiré d’un
bouquin pour enfants, ça
peut affoler. Il s’agit
d'une histoire d’amour
et d’amitié où
le héros dont j’ai
oublié le nom se lie
d’amitié avec une
oie... Mais en fait on s’en
fout un peu car c’est
un album instru.
"The Snow Goose" ressemble
un peu à du Genesis période
"Selling England...",
sans chant et avec plus de gratte
et les habituels flûte
et claviers.
Il y a bien quelque chose qui
titille un peu dans ce disque,
malgré ce son qui sent
parfois un peu le moisi et le
manque d’une certaine
fièvre et de vocaux (juste
quelques petits choeurs). C’est
assez mélodieux, encore
frais, amical, jamais vraiment
chiant, pas du tout démonstratif
ni compliqué ou prétentieux,
avec des interventions de flûte
de bon goût et quelques
agréables passages à
la guitare qui sonne un peu
comme celle de Gilmour, musicien
qui semble être l'inspiration
ultime pour tout gratteur prog
depuis au moins quatre décennies.
Du coup, sans être génial
ni très original, "The
Snow Goose" s’écoute
volontiers.