Francis Cabrel
Les Murs De Poussière (1977)

Ce fut le premier truc de Francis Cabrel avec quelques ritournelles qui tiennent encore le coup aujourd'hui, 19 janvier 2022, alors que dehors, c'est toujours pareil, le coin des rues comme des frontières et toujours penser à se taire et la ville encerclée bientôt sous le gel. Putain, on va pas tarder à se les cailler !

En plus, tu as "Ma ville", une chanson un peu écolo, un peu philosophique et la célèbre "Petite Marie" où ses poches sont vides et ses yeux pleurent de froid, c'est fort !

On peut y apprécier aussi la triste "Madeleine" qui a trop de peine, et le romantique "Ami" qui cherche un autre ami perdu dans l´immensité des nues, le bucolique "Colchiques dans les prés" et même "Je reviens bientôt" où elle tire ses rideaux et puis sa voix se perd dans la nuit. Putain, c'est beau comme du Cabrel !

Mais, bon, d'un autre côté, on y sent une certaine influence "variété-française-années-70" ainsi qu'une production et des arrangements mielleux et pâteux qui gâchent un peu la chose et des titres qui craignent comme les éprouvants "Je m'étais perdu" et je recherchais des yeux quelque chose qui bouge et surtout "Change de docteur", j'en connais un meilleur, il arrache sa vie et te soigne avec ça.... Réflexion faite, je préfère garder le mien.