Comme
son nom semble l'indiquer (et
la pochette inspirée d'une
proposée en son temps par
les Beatles et refusée)
cet album est un tribute façon
hard-rock aux quatre gus mal coiffés
de Liverpool. Oui, encore un !
La question que tu pourrais poser
à cet instant de mon texte,
si tu étais près
de mon PC à m'aider à
faire avancer cette chronique
afin qu'elle ne soit pas trop
courte, est la suivante, je te
cite : à quoi sert un tribute
?
Je te répondrai : à
pas grand chose !
Car enfin le rock et ses alentours
ne sont-il pas des musiques qui
ne semblent avoir de valeur que
jouées par leurs interprètes
?
Certes, réponds-je, mais
les tribute existent et, du fait
qu'on est curieux et qu'on peut
aimer à la fois l'oeuvre
des Beatles et le metal, parlons
un peu de ce cd qui est en fait
The Beatles revus et corrigés
(enfin pas tant que ça)
par quelques musiciens plus ou
moins connus du monde angoissant
du metal qui tue sa race.
Cet album n'est pas forcément
mauvais. Les musiciens ici présents
essaient le plus souvent de conserver
l'esprit tout en ne faisant pas
de copier/copier mais sans faire
oublier bien sûr les quatre
garçons dans le vent (enfin
celui des années 60 qui
a bien soufflé) et aucune
reprise ne dépasse l'original.
De ce fourre-tout très
inégal et vu que rien ne
ressort vraiment du lot on peut
retenir si on veut "Magical
Mystery Tour" de Malmsteen
et Jeff Scott Soto, "Back
In The USSR" avec Lemmy de
Motorhead qui ne sait pas chanter
tellement que cela en est fendard
et "I Feel Fine" avec
John Bush et Stephen Carpenter
dont je ne sais pas s'ils ont
une parenté avec George
et John.
Et parfois c'est à peine
plus couillu que les oeuvres des
Beatles qui ne faisaient quand
même pas du heavy-metal.
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l'image
du jour
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All
you need is
love !
La pochette
proposée
par les Beatles
pour la compil
sortie en 66.
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