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Tristounet

Jeff Buckley
Grace (1994)


Et si en ce jour admirable, je te causais un rien de ce truc, hein ? t'en dis quoi ? tu veux ? Super !

Donc voici un célèbre disque du beau (ça compte aussi) Jeff Buckley qui était un gars mort avant que d’être vieux... comme Pete Townshend. A la différence près que Townshend est encore en vie. Et la différence est de taille car mourir jeune ça donne un avantage considérable à Buckley, si l'on peut dire.

Du coup, Buckley le maudit devient carrément comme un génie et son album figure, comme il se doit, au firmament des disques du siècle à emporter sur une île déserte... Même qu’il aurait peut-être changé le monde, qui sait ?

Pour le savoir, écoutons cette oeuvre de pop-rock mélancolique.

Au premier abord on a un peu l’impression d’écouter Yorke de la bande à Radiohead. Le petit Thom aurait-il tout pompé sur Jeff ? Peut-être pas et puis cet album ressemble finalement peu à Radiomachin. On n'y trouve pas les bidouillages électro-trop et autres délires de grattes lourdinguissimes.

"Grace" est un catalogue pas toujours attachant de chansons pop gentillettes et sans réelle consistance qui baignent dans une atmosphère un rien tristounette pour adolescentes tourmentées. Pas le genre de disque qui bouleverse ni qu’on a envie de se passer jusqu’à plus soif (si l'on peut dire) et que j’avoue avoir eu du mal à écouter plusieurs fois. Même qu’à la longue, à l'instar du vocaliste de Radiohead, il fatigue un peu le Jeff avec son ton sempiternellement pleurnichard, monocorde et linéaire avec en malus l'insupportable "Hallelujah" du célèbre Cohen qui avait bien mérité le Nobel...
même en fait on ne lui a jamais donné.

Bref, c'est un album pop loin d’être bouleversant et sûrement pas le chef-d’œuvre annoncé par certains.

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l'image du jour
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Récemment Les Carters étaient au Louvre !

- C’est pas un tableau de Van Gogh, là, derrière nous ?
- Tu t’es trompé de Belge, en fait, c’est un Vermeer.