Et si en ce jour admirable, je
te causais un rien de ce truc,
hein ? t'en dis quoi ? tu veux
? Super !
Donc
voici un célèbre
disque du beau (ça compte
aussi) Jeff Buckley qui était
un gars mort avant que d’être
vieux... comme Pete Townshend.
A la différence près
que Townshend est encore en vie.
Et la différence est de
taille car mourir jeune ça
donne un avantage considérable
à Buckley, si l'on peut
dire.
Du coup, Buckley le maudit devient
carrément comme un génie
et son album figure, comme il
se doit, au firmament des disques
du siècle à emporter
sur une île déserte...
Même qu’il aurait
peut-être changé
le monde, qui sait ?
Pour
le savoir, écoutons cette
oeuvre de pop-rock mélancolique.
Au premier abord on a un peu l’impression
d’écouter Yorke de
la bande à Radiohead. Le
petit Thom aurait-il tout pompé
sur Jeff ? Peut-être pas
et puis cet album ressemble finalement
peu à Radiomachin. On n'y
trouve pas les bidouillages électro-trop
et autres délires de grattes
lourdinguissimes.
"Grace" est un catalogue
pas toujours attachant de chansons
pop gentillettes et sans réelle
consistance qui baignent dans
une atmosphère un rien
tristounette pour adolescentes
tourmentées. Pas le genre
de disque qui bouleverse ni qu’on
a envie de se passer jusqu’à
plus soif (si l'on peut dire)
et que j’avoue avoir eu
du mal à écouter
plusieurs fois. Même qu’à
la longue, à l'instar du
vocaliste de Radiohead, il fatigue
un peu le Jeff avec son ton sempiternellement
pleurnichard, monocorde et linéaire
avec en malus l'insupportable
"Hallelujah" du célèbre
Cohen qui avait bien mérité
le Nobel...
même en fait on ne lui a
jamais donné.
Bref, c'est un album pop loin
d’être bouleversant
et sûrement pas le chef-d’œuvre
annoncé par certains.
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l'image
du jour
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Récemment
Les Carters étaient
au Louvre !

-
C’est pas un tableau
de Van Gogh, là,
derrière nous
?
- Tu t’es trompé
de Belge, en fait, c’est
un Vermeer.
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