Dans la série osons-faire-une-chronique-d'un-groupe-de-prog-argentin-d'avant-la-fin-du-monde
voici le grand Bubu qu’il
ne faut pas confondre avec le
grand Babu.
Bubu enregistre donc ce disque
osé de rock progressif
jadis à Buenos Aires.
Et cette oeuvre à la
pochette plutôt vilaine
commence assez fort et très
complexe entre du King Crimson
et de la musique classique début
XX° siècle.
On a deux titres qui durent,
assez expérimentaux et
pas tout rébarbatifs
malgré leur longueur
où ça varie sans
arrêt dans une approche
plaisante avec des saxes et
violons et quelques choeurs,
le tout dans un souci mélodique
certain. On pense alors un peu
aussi au Soft Machine du début
des 70’s.
Après, ça délire
quand même avec quelques
synthés qui craignent
un peu et d’aucuns pourraient
alors lâcher prise dans
ce disque qui n'est pas fait
uniquement pour les progueux
mais pour ceux qui cherchent
vers les musiques expérimentales
pas forcément chiantes,
oui, ça existe.
Et Bubu sent l’originalité
alors que Babu sent l’eau
de Cologne.