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CHRONiQUES MUSiCALES

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Sent l'originalité

Bubu
Anabelas (1978)


Dans la série osons-faire-une-chronique-d'un-groupe-de-prog-argentin-d'avant-la-fin-du-monde voici le grand Bubu qu’il ne faut pas confondre avec le grand Babu.

Bubu enregistre donc ce disque osé de rock progressif jadis à Buenos Aires. Et cette oeuvre à la pochette plutôt vilaine commence assez fort et très complexe entre du King Crimson et de la musique classique début XX° siècle.

On a deux titres qui durent, assez expérimentaux et pas tout rébarbatifs malgré leur longueur où ça varie sans arrêt dans une approche plaisante avec des saxes et violons et quelques choeurs, le tout dans un souci mélodique certain. On pense alors un peu aussi au Soft Machine du début des 70’s.

Après, ça délire quand même avec quelques synthés qui craignent un peu et d’aucuns pourraient alors lâcher prise dans ce disque qui n'est pas fait uniquement pour les progueux mais pour ceux qui cherchent vers les musiques expérimentales pas forcément chiantes, oui, ça existe.

Et Bubu sent l’originalité alors que Babu sent l’eau de Cologne.