Back in the
summer of 69

Bryan Adams
Reckless (1984)

Aujourd'hui, cher lecteur ami, dans la série les-albums-que-je-supporte-le-plus-chez-les-chanteurs-que-j'aime-le-moins, voici une oeuvre d'un gars qu'avant ce disque je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adams. C'est drôle, non ?

Il s'agit d'un album sorti dans les années 80, ah les 80's ! Mais inutile de lancer un ridicule laudator temporis acti comme le fit jadis ce bon vieil Horace né en -65 et mort en -8, ça caillait en ces temps reculés.

"Reckless" est une succession de tubes pop-rock agréables, soit de l'inoxydable "Summer Of '69" jusqu'à l'énervé "It's Only Love" avec Tina Turner déjà vieille à l'époque, ce qui me permet d'écrire : fugit irreparable tempus comme disait ce bon vieil Ovide né en 43 avant J.C. et mort en 17 après J.C., soit bien avant sa mort (à J.C.). Tu me suis ? Sinon j'ai écrit une superbe chronique sur Cradle Of Filth.

Bon, bien sûr, tu me diras que "Reckless", c'est plutôt commercial. Et alors ? Tu rajouteras qu'il y a de la guimauve. Moi, j'aime. Tu continueras en affirmant que la production date un peu. C'est vrai aussi mais ça fait son charme.

Je terminerai en affirmant même : a bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto... Oui, je sais, ça n'a aucun rapport avec cette chronique mais je voulais finir par une autre locution latine.