Dans
la série des-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte
voici aujourd'hui un autre album
de Brassens avec l'excellent
"Misogynie à part"
où on trouve des emmerdeuses
à foison.
Il y a aussi deux textes d'auteurs
mis en musique. Ce sont "Les
oiseaux de passage" (extraits
d’un poème de Jean
Richepin) et "Pensées
des morts" avec quelques
passages très, euh, romantiques,
d’un long poème
de Lamartine.
Le "Sale petit bonhomme"
qui ne portait plus d'ailes
est un petit bijou de chanson
comme "La religieuse"
et les enfants de cœur
se masturbant tout tristes mais
ma préférée
de ce disque reste le génial
"La rose, la bouteille
et la poignée de main".
Et comme le dit si bien Brassens
dans un autre des excellents
titres de cet album sans moment
faible, on pourrait affirmer
de cette oeuvre :
"tout est bon chez elle,
y'a rien à jeter, sur
l'île déserte,
il faut tout emporter".