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CHRONiQUES MUSiCALES

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Humain

Brahms - Karajan (dir.)
Ein Deutsches Requiem
(1989)

 


"Aimez-vous Brahms ? " demandait l'autre. On peut l'aimer sans crainte et surtout ce Requiem (allemand) à prononcer : Ein deutsches Requiem.

Qu'il soit allemand ou non (les textes sont dans la langue de Goethe), c'est un Requiem et il exprime bien sûr pratiquement tout ce que peut nous inspirer la mort. Mais sans l'effroi.

Pour le situer un peu, je dirai qu'il évolue sans dramatisme intempestif loin de la démesure un peu vaine de certains. Et c'est tant mieux.

L'ensemble repose sur une grande présence des choeurs qui accentuent le côté tragique et bouleversant de l'oeuvre. C'est à la fois tendre et fort. Mélancolique et romantique.

D'aucuns affirment qu'il s'agit du plus beau Requiem du monde. Peut-être pas, mais pas loin. Brahms aurait même déclaré, mais pas à moi, je ne le connais pas personnellement: " Plutôt qu'un Requiem Allemand j'aurais dû le titrer Requiem humain ". Tout est dit.

PS : A remarquer que le gars sur la pochette n'est pas Brahms qui était un musicien avec une grande barbe et qu'à son époque la photo en couleur n'existait pas. Il s'agit de Karajan bien sûr tout imprégné de l'oeuvre du maître. Comme on le comprend.

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un autre grand
moment de musique

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Marilyn Manson s'est enfin décidé à changer de look !

- Ouais, mais bon, comme c'est un peu con pour respirer
et que j'y vois que couic quand je regarde sur les côtés,
tout compte fait, je vais peut-être revenir à celui d'avant
.